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Le géomètre-expert exerce les activités définies dans l'article 3 de la loi du 11 mai 2003 protégeant le titre et la profession de géomètre-expert:

• Le bornage de terrain
• L'établissement et la signature de plans devant servir à une reconnaissance de limites, à une mutation, à un règlement de mitoyenneté ainsi qu' à tout autre acte ou procès-verbal constituant une identification de propriété foncière, lesquels peuvent être présentés à la transcription ou à l'inscription hypothécaire.

Le géomètre-expert réalise également:

• Des dossiers de demande de permis d'urbanisation (lotissement)
• Des évaluations et des expertises immobilières, des états des lieux
• Des levés topographiques de haute précision dans l'industrie
• Des calculs de cubature et des implantations
• Des dossiers de conception et de rénovation de voirie.

Pour porter le titre de géomètre-expert et en exercer la profession en toute légalité, il faut:

• Etre porteur d'un des titres visés au point 1° (article 2 de la loi du 11 mai 2003) et avoir prêté serment (article 7 de la loi du 11 mai 2003).
• En outre, les géomètres-experts indépendants, ainsi que les salariés qui ne sont pas sous le contrôle d'un géomètre-expert indépendant, doivent être inscrits au tableau visé à l'article 3 de la loi du 11 mai 2003 créant des Conseils fédéraux des géomètres-experts (article 4 de la loi du 11 mai 2003 protégeant le titre et la profession de géomètre-expert).
• L'article 8, § 1 de la loi du 11 mai 2003 protégeant le titre et la profession de géomètre-expert détermine que les géomètres-experts indépendants sont soumis à la déontologie (arrêté royal du 15 décembre 2005), entrée en vigueur le 31 mars 2006.
• La législation s'applique aux personnes exerçant la profession de géomètre-expert ou qui en portent le titre professionnel.

En application de l'article 14 de l'arrêté royal du 15 décembre 2005 fixant les règles de déontologie du géomètre-expert, celui-ci a l'obligation de se tenir au courant de l'évolution des législations, techniques et règles qui interviennent dans l'exercice de sa profession en participant à des formations continuées reconnues par le Conseil fédéral, d'au moins vingt heures par an.